De gauche à droite, Ludovic Bayle, Alain Gallino, Anne Casale et Gérard Santraille – Photo ©Magazine Golf AURA
Une page s’est tournée le 20 mars dernier au golf d’Albon avec le rachat, par quatre associés, du site qui appartenait au Gersois André Gurgui depuis le décès, en 2014, de son frère Roger, fondateur du golf en 1989. Ce pool de partenaires comprend, outre Alain Gallino – qui cumulait jusqu’ici les fonctions de directeur et de Pro – Anne Casale, Ludovic Bayle et Gérard Santraille. Ce dernier, un « Drômois de cœur » (sic), entrepreneur expérimenté (64 ans), est en fait le chef d’orchestre, « le président coordinateur »(sic), de la nouvelle société exploitante baptisée « SAS Domaine du Golf d’Albon ».
Alain Gallino a en charge le golf, le restaurant et l’enseignement, Anne Casale dirige l’hôtel (un 3 étoiles Best Western de 30 chambres), pendant que Ludovic Bayle, un autre entrepreneur local, également fan de golf, est « en soutien transverse sur l’ensemble des activités » selon les propres mots de Gérard Santraille, lequel complète : « Je suis là pour donner les moyens de réussite à l’équipe. On a déjà prévu 300 000 € d’investissements, et, en fait, dans les trois années qui viennent on va investir entre 500 et 700 000 €. »
« Faciliter le scoring »
Dans le concret, côté hôtel, des travaux permettront notamment de réduire les dépenses d’énergie, et côté golf, un achat de tondeuses automatiques est programmé, avec en prime la volonté pour Alain Gallino de « simplifier le parcours dans sa jouabilité pour faciliter le scoring ». Les 200 fidèles membres et les clients du réseau Golfy vont apprécier.
« Il nous faut aussi nouer des partenariats avec les acteurs du tourisme, ainsi qu’avec d’autres golfs, faire revenir ici les entreprises de la zone, et grossir le nombre de membres » poursuit Gérard Santraille, tout en mentionnant ses autres ambitions. « On s’est donné les moyens de réussir. On veut faire de cet hôtel un lieu de vie, pas un lieu de passage, redonner envie aux joueurs de revenir sur un golf qui est potentiellement un des plus beaux du coin, et que le restaurant retrouve sa place ! »
Bref, voilà un quatuor tout aussi complémentaire que convivial et surtout parfaitement structuré, apte à insuffler une nouvelle dynamique à cette structure dont on a toujours vanté la beauté du cadre.
R.B
