La marche était trop haute pour l’UGolf Mionnay opposé, ce samedi, à Saint-Nom-la-Bretèche*, en demi-finale du trophée Gounouilhou. Sur le rude parcours des Aisses, les Red Gones se sont inclinés (5&2) face au vainqueur de la qualification, un épouvantail du championnat de France messieurs par équipes, au palmarès imposant.
Rien n‘était cependant joué après les foursomes matinaux (1-1) où la victoire de la paire Noa Auch-Roy – Octave Bailo (3&2) avait compensé la défaite inaugurale (3&2) du tandem Benjamin Bouazizi – Ylan Guerin Pozzalo. Mais les trois premiers des cinq simples de l’après-midi allaient tourner en faveur des Parisiens avec les défaites respectives de Benjamin Bouazizi (3&2), Ylan Guerin Pozzalo (4 &3) et Nathan Cotte (4&3). La messe était dite et les deux derniers simples étaient partagés.
« On n’a pas à rougir »
Mionnay n’a donc pas réussi l’exploit d’entrer en finale, mais deux ans après avoir découvert l’élite, un an après atteint les quarts de finale à Pian Médoc, l’équipe chère au directeur Éric Lacoux et coachée par Renaud Gris a franchi un nouveau cap, et c’est bien l’essentiel. « On n’a rien à regretter, on manquait d’un banc plus épais pour rivaliser » analyse Éric Lacoux « les cadres ont répondu présents, le jeune Benjamin Bouazizi s’est révélé, mais il aurait fallu que toute l’équipe soit à 130%. On n’a pas à rougir car on est dans le dernier carré et on n’est pas là par hasard. C’est l’aboutissement d’un projet de longue haleine porté avec Renaud depuis neuf ans. On a bossé, on a progressé pour atteindre ce niveau, mais pour remporter un titre, il nous faut un gros élément en plus. Or, on n’a pas les moyens de défrayer des joueurs. » Avant de conclure « Peut-être faudra-t-il y venir un jour, même si cela ne correspond pas à mes valeurs ! »
R.B
*Ce dimanche en finale, Saint-Nom sera opposé à Chantilly qui a aussi dominé le Bordelais (5&2).