Pierrick Filllon espère réussir à entrer dans le tableau de 64 en match play.

Pierrick Filllon espère réussir à entrer dans le tableau de 64 en match play.

Pierrick Fillon va vivre un grand moment la semaine prochaine en participant au 116e US Open amateur, sur le parcours du Oakland Hills Country Club, à Bloomfield, dans le Michigan.
Cela fait maintenant trois ans que l’Isérois est arrivé aux Etats-Unis. Il est étudiant à la Northen Illinois University à DeKalb, une heure à l’ouest de Chicago. « J’adore chaque moment ici, c’est beaucoup de travail entre les entraînements de golf, les cours, les entraînements physiques et les tournois. Donc peu de sommeil mais ca vaut le coup !», explique ce pur produit de l’école de golf de Charmeil, un club où il est toujours licencié.
« L’avantage aux Etats-Unis, c’est qu’on peut lier sport et études, ajoute-t-il. En France, les options post-bac pour continuer le sport de haut niveau sont limitées, à moins de passer pro. Ici, les infrastructures mises en place pour les étudiants athlètes sont optimales. »
Pierrick a remporté la qualification pour l’US Open à Naperville fin juillet, au terme de 36 trous. « Je savais que je jouais bien ces derniers temps et que le parcours permettait de bien scorer. »
De quoi lui donner confiance pour le rendez-vous d’Oakland Hills. « Je ne me mets pas d’objectif particulier, tout est possible à mes yeux. Je vais juste essayer de jouer les coups les uns après les autres et essayer d’apprécier chaque moment de cette expérience, tout en restant positif. J’essaie de ne pas me limiter mentalement, donc oui gagner est une possibilité. Mais je reste réaliste et je sais que c’est peu probable, je ne suis qu’un outsider. Il va falloir que je joue le meilleur golf de ma vie mais ça reste possible»
312 joueurs seront en lice à compter de lundi pour un stroke play de 36 trous. Et les 64 premiers se qualifieront ensuite pour le tableau de match play afin de succéder à Bryson DeChambeau. « Finir dans les 64 est mon objectif principal », reconnaît le jeune homme qui réside toujours à Voreppe lorsqu’il retourne en France, en général une fois par an. « Ensuite, en match play, c’est relativement différent. Il y a davantage de possibilités de battre le numéro un qu’en stroke play car ce format favorise un jeu plus agressif, ce qui me correspond plutôt. Mais quoi qu’il arrive, je suis déjà satisfait de pouvoir jouer le plus grand tournoi amateur. Je vais essayer d’apprécier chaque moment et d’apprendre des meilleurs. » Avec toujours, dans un coin de sa tête, ses années à Charmeil. « J’ai tout appris là-bas grâce à Jimmy May et j’utilise souvent des exercices donnés lorsque j’étais plus jeune. »

Ch.P.