Gary Stal - ©D. Roudy / Golf Rhône-Alpes Magazine

Gary Stal espère retrouver son meilleur jeu et davantage de régularité cette saison. Photo Golf Rhône-Alpes Magazine / D. Roudy

Même s’il s’agit du cinquième tournoi de la Race to Dubai 2017, l’Abu Dhabi HSBC Championship, de jeudi à dimanche, marque le vrai lancement de la saison sur le Tour européen.
Cette première des trois étapes du Desert Swing (avec le Qatar Masters et le Dubai Desert Classic) tient une place particulière dans le cœur de Gary Stal. Il s’était en effet imposé en janvier 2015, devant McIlroy et Kaymer. « J’ai mis beaucoup de temps à digérer cette victoire et d’ailleurs, je n’y pense quasiment plus maintenant », a confié le Lyonnais au site de la Fédération française. Le représentant du GC Lyon regrette au passage s’être mis trop de pression l’an passé, avec à l’arrivée une « mauvaise saison » et pour seule satisfaction d’avoir participé à l’US Open, même s’il a raté le cut d’un seul coup.
Avec désormais la fin de son exemption, Gary sait qu’il doit retrouver son meilleur niveau en 2017 pour demeurer sur le circuit. A Dubaï depuis le 12 janvier pour préparer cette reprise, il aspire à passer les cuts plus régulièrement et à progresser au classement. « Cette année, l’objectif n’est pas seulement de garder la carte, c’est surtout de bien joueur et d’être performant. »
Un objectif que doit partager Sébastien Gros, nouvel ambassadeur de l’Evian Resort Golf Club. Le sociétaire du GC de Lyon-Salvagny est à pied d’œuvre à Dubaï depuis fin décembre. « Après d’ultimes réglages, me voilà fin prêt pour cet Abu Dhabi HSBC Golf Championship, écrit-il sur sa page Facebook. C’est vraiment une semaine spéciale sur le Tour, l’ambiance y est géniale et le parcours d’une qualité exceptionnelle. »
De son côté, Raphaël Jacquelin a repris l’entraînement le 1er janvier à Terre-Blanche. « Cela s’est bien passé, sur la lancée de la fin de saison dernière », écrit-il sur le Figaro Blog. Evoquant la saison 2017, le Lyonnais explique notamment qu’il va mettre l’accent sur les étapes clés du circuit. « Je vais me préparer pour les grosses séries de tournois où on pourra faire de grosses différences d’un seul coup. Il faudra arriver frais et affûté physiquement. Après vingt ans de routine, ça me permet d’avoir une autre organisation et une nouvelle motivation. » Dans cette perspective, après les trois étapes du Desert Swing et la Malaisie, Raphaël va couper deux mois avant de reprendre pour le Trophée Hassan-II, mi-avril.

Ch.P.