Après avoir fini 2017 en apothéose avec une victoire en clôture à Oman et une 2è place au classement final du Challenge Tour, le jeune niçois d’origine lyonnaise (25 ans) aborde avec confiance sa première saison sur le Tour européen.  

Clément, votre victoire à Oman et votre 2è place sur le Challenge Tour vous ouvre des perspectives. Comment avez-vous vécu cela ?

J’ai d’abord eu du mal à réaliser parce que mon objectif initial était de finir dans le top 15, et cette 2è place, c’était énorme, la cerise sur le gâteau ! Et cela me donne droit de jouer quasiment tous les Rolex series, donc presqu’une saison pleine.

Deux ans et demi après votre passage Pro et après 4 succès sur le Challenge Tour vous voici sur le Tour Européen. Votre regard sur cette réussite ? 

En fait, en 2016, j’ai fini 25è de The Race to Oman, et je me sentais déjà prêt pour l’échelon supérieur. Disons que cela traduit une progression continue d’année en année grâce au travail effectué avec mon staff  (*).

Objectif, la finale de The Race to Dubaï

Après une pause et un passage aux USA, vous démarrez l’année cette semaine en Afrique du Sud.  Dans quel état d’esprit ?

Je me sens bien et j’ai hâte de reprendre la compétition. Avec un Top 10 à Hong Kong fin novembre, pour mon arrivée sur le Tour, j’ai fini 2017 sur une bonne note, et je veux redémarrer de la même manière, continuer sur ma lancée.

Avez-vous déjà fixé votre calendrier et quelle est votre principale ambition pour cette 1ère saison ?

L’objectif c’est d’intégrer les 60 premiers du classement pour participer à la finale de The Race à Dubaï, et pourquoi pas, remporter un tournoi : tout est possible ! Après l’Afrique du sud, je n’irai pas en Malaisie, mais j’espère entrer à Abu Dhabi et peut-être pour l’Omega Dubaï. Je ferai ensuite une pause de deux semaines, et à partir d’Oman en février je ré- attaquerai une série de 4 tournois.  

Avez-vous modifié votre préparation ?

Non, je ne vois pas pourquoi je changerai quoique ce soit. Je veux continuer simplement à faire ce que je sais faire. J’adore mon job et je suis confiant.

Vous allez retrouver Sébastien Gros, un autre joueur de l’Ecole de Golf du Lyon Salvagny GC. Votre sentiment ?

C’est super en soi. On s’est un peu perdu de vue, mais on était amis quand nous étions jeunes,  et on s’entendait bien. Reste que Salvagny a une très bonne école de golf, presque la meilleure de France et j’espère qu’il y aura d’autres jeunes qui suivront notre voie !

 

Recueilli par Roland Botella

Photos ©D. Roudy/Golf Auvergne Rhône-Alpes Magazine 

 

(*) Renaud Gris (coach), Cédric Coquet (préparation mentale), David Baudrier (physique), Laurent Ermellini (Yoga)