Après avoir perdu son droit de jeu sur le Tour européen le jeune lyonnais (25 ans) devra batailler sur le Challenge Tour, tout en ayant quelques opportunités sur le Tour européen.

Gary, comment avez-vous ressenti la perte de votre carte après les PQ3 ?

Bien sûr, j’étais très déçu car j’avais de meilleures sensations en fin de saison. Mais ça n’est pas grave, je vais me remettre dedans, et même si je n’ai pas une grosse catégorie de jeu, j’ai quelques opportunités de retrouver le Tour européen cette année, grâce aussi à quelques invitations. Et si je joue bien sur le Challenge Tour je remonterai sur le Tour européen ! 

Que vous a-t-il manqué cette saison ?

J’ai manqué de confiance dans mon jeu, car je n‘avais pas une trajectoire de balle sur laquelle m’appuyer. De toute façon, cette fois, avec moins de tournois au début, je vais avoir du temps pour bien me préparer. Et depuis début janvier je peux m’entraîner au chaud, à Dubaï, car j’ai un ami qui vit là-bas…

Avez-vous planifié votre programme de ce premier trimestre ?

Je sais déjà que je ne reprendrai pas à la fin mars au Kenya sur le Challenge Tour. Je reprendrai plutôt fin avril, en Turquie très vraisemblablement. Mais avant, il y a  Abu Dhabi, fin janvier où je suis assuré de rentrer et d’autres tournois du Tour européen comme l’Afrique du sud ou l’Australie où je vais sans doute pouvoir entrer.

Et après ?

Aucune idée. Cela dépend comment je joue dans les premières semaines de l’année. D’ici fin février j’y verrai plus clair. Le premier objectif c’est de retrouver mon jeu, et reprendre confiance tout en travaillant avec mon staff (*). 

 « Je me suis reposé sur mes lauriers »

 

Avec le recul que s’est-il passé depuis votre superbe victoire à Abu Dhabi en 2015 ?

J’ai voulu faire des changements que je n’aurais pas du faire, dans ma préparation physique, dans mon swing. Et aussi, je ne me suis pas assez entraîné : le peu de temps que j’avais en dehors des tournois je le consacrais à jouer sur le parcours avec les copains au lieu de rester des heures à faire du putting ou du chipping. 

N’avez-vous pas l’impression d’avoir perdu du temps ?

Je me suis un peu reposé sur mes lauriers, c’est la vie ! Cette victoire est vite arrivée et quand on touche un but auquel on rêve…. et j’ai rêvassé en passant à l’étage supérieur.

 

Recueilli par Roland  Botella

Photos ©Golf Auvergne Rhône-Alpes Magazine 

 

(*) Hubert Sauzet (coach), Jérôme Simian (préparateur physique), Romain Bastide (préparateur mental)