Installé depuis plus de dix ans au nord de Lyon, Julien Guerrier s’est récemment rapproché de Raphaël Jacquelin, un autre lyonnais, qui se lance dans le coaching…

 Même si le bilan avant le Kenya était plutôt favorable – six tournois joués, un seul cut manqué – Julien Guerrier voit bien plus loin. Pour y parvenir, il a décidé « d’entamer une collaboration avec Raphaël Jacquelin. » Les deux hommes se sont ainsi vus le 28 février, sur Lyon, puis du côté de Genève (Suisse), le lendemain.

« Je suis moyennement satisfait de mon jeu en général, confesse-t-il. Après, en termes de résultats, ça reste correct (13ème au Ras Al Khaimah Championship, 14ème à l’AfrAsia Bank Mauritius Open) mais tout ça est camouflé par un très bon petit jeu. Et par mon expérience. Sinon, mon grand jeu est plutôt moyen, si bien que je suis très souvent dans la zone rouge pour pouvoir exister dans le champ. J’aimerais juste avoir un fond de jeu un peu plus solide. Du coup, j’ai pris la décision très récemment de me faire un peu plus aider. Je ne vois pas beaucoup Jeff Lucquin. Ce n’est pas trop viable pour le haut niveau. Je vais voir comment on peut fonctionner avec Raph (Jacquelin). Géographiquement, on n’est pas loin l’un de l’autre. On commence doucement et je verrai un peu comment ça peut évoluer en fonction de nos calendriers respectifs. On le saura avec le temps… »

Avant de poursuivre : « Raph est en train de faire pas mal de choses et il s’est rendu compte que le coaching, ça lui plaisait bien. Et encore plus avec moi, vu qu’on se connaît depuis pas mal de temps maintenant. On s’apprécie bien tous les deux. »

A bientôt 38 ans, le Rochelais de naissance qui s’entraîne au Golf Club de Lyon quand il n’est pas en tournoi, veut enfin inscrire à son CV une victoire sur le Tour européen. Et disputer en novembre prochain la finale de la Race à Dubaï.

« Ce sont mes deux objectifs en 2023, conclut-il. Dans une saison, on a entre trois à quatre semaines où on est en chauffe. C’est durant ces moments-là qu’il faut réaliser des bonds importants au classement. Tout en marquant des points qui font la différence en fin de saison. »

 L.V