Sur notre photo : l’équipe de Mionnay vainqueur du Derby en 2012

Mine de rien nous voilà à la 7è édition du trophée de Pentecôte qui on s’en souvient avait remplacé au pied levé le Derby de Lyon mort en plein vol juste avant de fêter sa 25è édition. Mais même s’il n’a plus l’aura et le faste de feu le Derby ce nouvel interclubs baptisé commodément « TDP », en a gardé grosso modo sa saveur et son esprit. Avec, parmi ses différences notoires, un budget réduit, le passage de 8 à 10 clubs régionaux, et une organisation désormais confiée à l’Association sportive du site hôte.

Côté sportif, les grandes lignes des résultats du Derby se sont cependant un brin modifiées. Avec notamment le coup de mou ponctuel recensé par quelques clubs phare régionaux, ou aussi la récurrence chez certains autres clubs à lutter systématiquement pour éviter la cuiller de bois. A ce jeu là, c’est un grand club du Lyonnais qui est revenu au devant de la scène.

Seulement victorieux d’un seul Derby (en 1990 et à domicile), le Golf Club de Lyon a triomphé à trois reprises lors des 6 dernières éditions, l’emportant surtout trois fois de 2015 à 2018. Le mérite en revient en grande partie à l’aptitude à mobiliser ses troupes de la capitaine des jeux Nathalie Sisqueille.

Tenant du titre, le GCL sera donc fatalement favori à Mionnay dont c’est le tour d’organiser le ‘‘Pentecôte’’, comme diraient les boulistes… Et comme de coutume on opposera au club villetois les spécialistes de l’exercice que sont Lyon Salvagny et Lyon Verger.

Comme d’habitude aussi, on mentionnera des outsiders tels Chassieu et Le Gouverneur… Lequel, par parenthèses, n’a jamais gagné ce rendez-vous pentecôtiste. Même si, son capitaine Lionel Mader nous a prévenu sans ambigüité « Le trophée, il sera dans notre vitrine avant 2020 ! »

Mionnay ambitieux

En revanche, méfiance car l’hôte du TDP 2019 n’est autre que Mionnay, victorieux à 4 reprises de feu le derby (2000, 2007, 2009 et 2012) avant de disparaître progressivement des radars. Pour renaître en septembre passé, triomphant, au Gouverneur, lors du championnat de l’Ain par équipes (NDLR : lequel recense … 11 formations !).

Conscient cependant de la pression au plan sportif ressentie par tout organisateur d’interclubs, Christian Auch-Roy qui a succédé à Patrick Carrot, préfère d’entrée souligner « Notre volonté est d’abord de fédérer beaucoup de membres pour cette compétition qui nous tient à cœur, afin de redonner de la cohésion et de l’animation à notre vie de club. » Puis, cette ex-1ère série de tennis de signaler « Le GCL sera difficile à battre. Avec ses victoires dans le TDP, ce club s’est forgé une culture de la gagne. A côté, on donne certes l’impression d’être un petit club, mais on a de l’ambition ! ». Et comme nos questions-passing shots le poussent au fond du court, notre affable cap’tain des jeux finit par lâcher « Le mot d’ordre, c’est gagner ! » Avant d’expliciter « Faire comme Arthur Ashe au tennis : ne rien laisser au hasard est une des clés de la réussite. »

Bref, tout le monde est prévenu : voici un TDP qui promet sur ce par 71 où l’eau va compliquer les affaires de tous.

R.B

Classement 2018 : 1. GC Lyon 96, 2. Salvagny 82, 3. Gouverneur 76, 4. Albon 65, 5. Chassieu et Mionnay 64, 7. Verger 59, 8. Beaujolais 45, 9. Clou 30, 10. Sorelle 24

Palmarès : 2013 (à Salvagny) : Lyon Salvagny G.C – 2014 (à Chassieu) : Bluegreen Lyon Chassieu – 2015 (au Clou) : G.C Lyon – 2016 (au Verger) : Lyon Verger – 2017 (au GCL) : G.C Lyon – 2018 (à Albon) : G.C Lyon

En 2012 au Gouverneur, Florence Verdier et le pro Jean Brice London (à gauche) à l’heure du bilan …. juste avant de savourer la victoire !