Clément Sordet peut nourrir quelques regrets au terme de cette finale des cartes européennes, jouée sur le PGA Catalunya, en Espagne. 7e après les trois premiers tours, le Lyonnais s’est ensuite effrité au fil des trois derniers tours, pour terminer finalement 63e avec un total de moins 1, alors qu’il fallait terminer dans les 25 premiers pour gagner sa place sur le Tour européen en 2016.
A l’orée de cette compétition, le représentant de La Tour Salvagny se voulait pourtant confiant : « J’ai moins de pression que certains car j’ai déjà accès au Challenge Tour, expliquait-il sur le site de la FFG. J’ambitionne de gagner le tournoi. »
Son début de compétition a d’ailleurs été à la hauteur de cet espoir : 71 (-1) sur le Stadium le premier jour, 66 (-4) le deuxième jour sur le Tour Course, puis 64 (-6) lors du troisième tour, encore sur Tour Course, avec un aller exceptionnel en 28, et une 7e place au général. « Le jeu est en place, je prends du plaisir », se félicitait-il alors, avant les trois derniers tours sur le Stadium, un parcours qu’il affectionne.
Pourtant, le 4ème jour, Clément Sordet a été en difficulté avec une carte de 77 (+5), perdant 17 places au général (24e à -6), mais passant sans souci le cut, au contraire du Haut-Savoyard Adrien Saddier, 118e à + 4, à cinq coups de la qualification, et du Drômois Jean-François Lucquin, 140e à + 11.
Lors du 5ème tour, le Lyonnais n’a pas su se ressaisir après son jour-sans, rendant une carte de 75 (+3), se retrouvant 48e au général, à quatre coups du top 25 espéré. « Cette journée fait mal, j’ai manqué de réussite au putting. J’espère qu’elle sera là lors du dernier tour. J’y crois encore. »
Mais Sordet n’a pas su réagir, avec une carte de 74 (+2), pour un total final à – 1, à six coups de la 25e place. « Il y a encore eu du bon et du moins bon, avouait-il sur le site de la FFG. Je n’ai pas bien géré mes trois derniers tours, mon jeu s’est détérioré. J’ai beaucoup appris lors de cette première finale des cartes européennes. Je sais désormais qu’il faut être prêt golfiquement pour bien négocier ce marathon. »
Julien Guerrier, le Rochelais aux attaches lyonnaises, n’a pas réussi non plus à terminer dans le top 25 (53e avec un total de – 3). Pourtant, il n’était qu’à un coup du sésame au matin du 6e tour mais sa dernière carte de 75 a été insuffisante.