Sous l’impulsion de sa nouvelle directrice générale, le complexe situé en Ardèche, tout près d’Annonay, a entamé il y a quelques mois une vaste opération de restructuration.

« On a terminé la rénovation le 24 mai. On a tout cassé, tout refait, c’était primordial car l’existant ne correspondait plus aux normes d’un 4 étoiles », souligne Alexandra Labarthe. L’hôtel du Domaine de Saint-Clair bénéficie désormais de chambres neuves, davantage en rapport avec la volonté de la nouvelle directrice générale des lieux de positionner l’établissement sur un marché plus haut de gamme que ces derniers temps.

Forte d’une expérience d’une vingtaine d’années dans ce secteur d’activités, Alexandra Labarthe a pris les rênes du complexe ardéchois il y a six mois. Le propriétaire, Jean-François Gobertier, n’a pas fixé d’objectifs précis mais l’intéressée avait suffisamment pris la mesure des choses avant de s’engager « pour restructurer toute l’organisation ». Avec de gros dossiers à gérer et la volonté d’instaurer une réelle synergie entre le golf et l’hôtel-restaurant. Son credo, la satisfaction de la clientèle avant tout, sans perdre de vue, évidemment, la nécessité de faire revenir le domaine à l’équilibre financier.

L’accent mis sur l’organisation de séminaires et de réceptions pour les entreprises

Le « yield management », le système de gestion tarifaire utilisé dans le transport aérien pour optimiser le remplissage, a été instauré pour l’hôtel. Avec le « corporate » en cible privilégiée, à savoir les séminaires et réceptions pour les entreprises, dans un cadre dépaysant, à une heure de Lyon.
De son côté, le restaurant ne vise plus l’étoile au Michelin, comme ce fut le cas dans le passé avec le W d’Edward Cristaudo. Désormais, place à une approche différente, à la mise en valeur « de produits frais, locaux, du goût, des saveurs, et à la convivialité qui pouvait manquer auparavant. »

Un nouveau système d’arrosage pour le golf l’an prochain

Le parcours de golf n’a pas été oublié non plus, avec un investissement sur de nouvelles machines, la mise en place d’une station de lavage pour les équipements des joueurs et la plantation d’arbres devant le club-house. « Nous avons un beau parcours mais un vrai problème sur l’arrosage », reconnaît Alexandra Labarthe. Car dès que les beaux jours arrivent, ce 18 trous du réseau Golfy souffre assez vite de sécheresse. Du coup, l’an prochain, l’accent sera mis sur un nouveau système d’arrosage afin que le golf ne perde plus de son éclat en été.
« Après six mois de présence, je fais un constat optimiste, souligne la directrice générale. Nous n’avons pas travaillé dans le vide. Le domaine a du potentiel du fait de sa localisation. » Qui ne demande qu’à se matérialiser,  « avec une gestion financière pointue et du développement commercial. »

C.P.