L’assemblée générale du comité départemental de l’Isère aura lieu le vendredi 6 novembre. Elle sera élective et marquera un tournant puisque le président José Meseguer et une bonne partie de son équipe ont décidé de laisser la place à de nouveaux dirigeants. « Deux mandats, c’est bien, cela m’a permis de comprendre, de tout voir et d’amener des idées, explique le président en place depuis février 2012. C’est important d’avoir du sang neuf car c’est un gros travail. »

Quel est l’état des lieux du golf en Isère, selon vous ?

« Plutôt satisfaisant, tant sur le plan sportif que sur le plan du développement. Certes, il y aura certainement une légère baisse des licenciés fin 2020 mais je pense qu’il s’est installé une certaine dynamique dans le département, notamment chez les jeunes, en partie provoquée par le travail du comité. Nous avons aidé les clubs à se structurer, dans le cadre de la labellisation des écoles de golf.  Sur le plan sportif, le comité a beaucoup œuvré au niveau des circuit départementaux (6 à 14 ans), en allant aussi chercher les jeunes de 16 ans dont on n’a pas la charge au niveau fédéral mais à qui on a proposé quelques compétitions, pour ceux qui débutaient dans la discipline.
Par ailleurs, lorsque la Ryder Cup a été attribuée à la France, le golf à l’école a été une orientation prioritaire pour la fédération française. Une convention a été passée avec la Direction régionale Jeunesse et Sports, une formation a été donnée aux professeurs des écoles pour l’initiation au golf scolaire avec le matériel adapté. En quatre ans, on a touché 800 enfants. En espérant que des passerelles entre le golf à l’école et les écoles de golf dans les clubs voient le jour. C’est un travail de longue haleine qui doit porter ses fruits à terme. »

Quelle action menée vous a apporté la plus grande satisfaction ?

« Je suis content que nos dix clubs aient pu structurer une école de golf à travers le programme de labellisation et accueillir une compétition départementale. Avec en point d’orgue, le Putter d’Or à Uriage, un championnat de petit jeu, qui a rassemblé plus de 120 enfants de 4 à 13 ans l’an passé. Une réussite quasi-unique en France. Je suis fier aussi qu’on ait pu travailler sur le handigolf. Le comité a réussi tout cela grâce au dynamisme de son équipe. »

Y-a-t-il le regret de n’avoir pas pu accomplir quelque chose ?

« Non, en huit ans, on a pu réaliser le programme et les projets prévus. Le seul regret est financier car on a fait tout ça avec un minimum d’argent, ce qui nous a limités mais on a bien bossé et trouvé des partenaires, outre la FFG et la Ligue, qui nous ont aidés. »

Comment voyez-vous l’avenir du golf en Isère ?

« L’avenir passe par le développement du golf scolaire et des écoles de golf. Par la dynamique des clubs et des associations sportives, pour intégrer les jeunes aux compétitions adultes avec leurs distances adaptées. »

 

Propos recueillis par C.P.